Avenir Politique avec Quito Braun-Ortega
lundi 30 novembre 2009
La nouvelle majorité trouve grâce, pour l'instant, auprès du père fouettard des majorités
Et de surcroît, avec une majorité recomposée à 31 ou 32 représentants (deuxième bonne surprise, pour quelqu'un qui vent de débarquer à Faa'a...).
Et dans la foulée, d'avoir effectivement réduit le nombre de ministres à 12 (3ème bonne surprise, car je dois avouer que je n'y croyais pas trop...).
Donc pour moi, une bonne première impression laissant présager que ce nouveau gouvernement GTS fera mieux que le gouvernement renversé de OT...!
Cependant, l'essentiel reste à venir, notamment :
- L'adoption rapide du Budget 2010 (avant le 31 décembre...!).
- Le programme de gouvernement et/ou de majorité (avant l'adoption du Budget 2010...?).
- Les premières mises en application de ce programme dans les Institutions, les services administratifs et les établissements publics...!
- Le retour à la CONFIANCE...!!!
En tout état de cause, ils pourront compter sur ma vigilance, tant sur le plan de la Gestion que sur le plan de la Gouvernance...!
Enrique "Quito" Braun-Ortega
jeudi 26 novembre 2009
Bref, maintenant le trio GTS, EF et TM n'a droit à aucune erreur, aucun faux pas...!
J'espère que GF apportera effectivement son appui à la nouvelle équipe...? En tout cas, je resterai extrêmement vigilant sur la gestion du nouveau gouvernement, et j'attends avec impatience de lire leur programme de gouvernement et de majorité (lesquels devraient sortir très vite maintenant...).
mercredi 25 novembre 2009
Quito Braun -Ortega s'interroge : "Ça ne peut pas être pire et si cela pouvait être mieux?"
J’ai la nette impression que depuis qu'ils sont au pouvoir, ils ont trop facilement confondu « stabilité… », et « IMMOBILISME… » voire « REGRESSION… » !
Une nouvelle majorité et un nouveau gouvernement, issus éventuellement du vote de la motion de défiance, seront-ils plus compétents, plus efficaces, plus travailleurs, plus intègres, etc…, que la majorité Temaru / JCB… ?
Je ne sais pas… !
Mais en tout état de cause, j’ai le sentiment que cette éventualité de changement de gouvernement, ne pourrait pas être pire pour notre Fenua… !!!
Si par contre il y avait une chance pour que cela puisse être mieux, alors essayons car qu’avons nous à perdre… ?
Parahi,
Enrique « Quito » Braun-Ortega
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dimanche 22 novembre 2009
Projet aquacole utopique
Je suis hors du Territoire, et je ne rentrerai à Tahiti qu’à partir du 30 Novembre.
A mon retour, je prendrai le temps de répondre au syndicat de Teva SIU (SDAPF), sans polémique, mais en rétablissant certaines « choses »… !
Il faut quand même reconnaître à Teva SIU le mérite d’avoir essayé de développer l’aquaculture, notamment de crevettes, en Polynésie française…
J’imagine que sa tâche n’a pas été facile du tout, même s’il aurait pu commettre quelques erreurs dans ses activités, ou dans ses choix stratégiques… !
Pour l’instant, ce que je voudrai surtout préciser ici, c’est le fait que toute la recherche fondamentale de la crevette L. stylirostris a été réalisée à Vairao, notamment par l’Ifremer...
Vers la fin des années 1970, ou au début des années 1980, par manque d’espace en Polynésie, la souche de crevettes fût alors expédiée en Nouvelle-Calédonie où elle a été exploitée et produite à grande échelle.
Ainsi l’aquaculture de crevettes en NC s’est structurée en véritable industrie locale et elle est fortement soutenue par l’ensemble des collectivités de la Nouvelle-Calédonie.
La production actuelle de cette crevette se situe seulement entre 1800 et 2400 tonnes métriques annuellement, alors qu’il y a quelques années encore nous avions bon espoir de pouvoir produire entre 4000 et 5000 tonnes métriques de crevettes à l’horizon 2008/2010…
Toutefois et pour dire qu’il existe une bonne coopération scientifique pour cette crevette entre nos deux Territoires, il me semble qu’en 1996, les structures compétentes œuvrant dans ce domaine en Polynésie ont perdu la totalité de cette souche de crevettes… ?
Pour palier à cette situation, les structures compétentes de Nouvelle-Calédonie ont renvoyé immédiatement la souche L. stylirostris alors exploitée en NC, vers la Polynésie pour les besoins de la Polynésie… ?
Il s’avèrerait donc que les crevettes actuellement produites en Polynésie depuis environ une douzaine d’années sont en fait des crevettes qui proviennent de la Nouvelle-Calédonie… !!!
Ma conclusion pour l’instant : ne nous trompons pas « d’adversaires »… !
Parahi,
Quito
jeudi 19 novembre 2009
La qualité des crevettes calédoniennes mise en doute: Enrique Braun-Ortega répond

La qualité des crevettes de Nouvelle-Calédonie, avait été mise en doute par Teva Rohfritsch, ministre de la Mer, lors du lancement d'un centre technique aquacole à Tahiti. Pour Tahitipresse, Enrique Braun-Ortega producteur de crevettes en Nouvelle-Calédonie répond à ses détracteurs. Son expérience en matière d'aquaculture lui a permis d'acquérir une certaine notoriété. Interview...
Tahitipresse : Que répondez-vous à ceux qui mettent en doute la bonne santé des crevettes calédoniennes ?
Enrique Braun-Ortega : Avant de répondre, j'aimerais évoquer l'élevage des crevettes en Polynésie française. D'après les déclarations du ministre, l'écloserie de Tahiti va produire 18 millions de post larves par an, pour un investissement de 534 millions Fcp. Notre écloserie n'a coûté que 220 millions Fcfp pour une production de 70 millions de post larves. Il faut savoir qu'en Nouvelle-Calédonie, chaque million de post larves produit 16 tonnes de crevettes. Pour produire cinq tonnes de crevettes en Nouvelle-Calédonie, il nous faut un hectare de bassin. Au total, on produit approximativement 288 tonnes de crevettes dans soixante hectares de bassin. Pour que Tahiti produise, comme il a été annoncé, 150 tonnes par an, il faut 25 hectares de bassins. C'est-à-dire trois fois plus que ce que possède actuellement Tahiti. Il est évident que Tahiti met la charrue avant les boeufs. Tout comme il est évident que l'investissement de l'écloserie à Tahiti (534 millions Fcfp) a été surdimensionné. D'autre part, Opunohu a arrêté les crevettes et la dernière petite ferme de Tautira n'est pas adaptée à la future production puisqu'il s'agit de bassins tests, datant de l'époque de l'Ifremer. L'écloserie que le ministère de la Mer projette pourra produire tout au plus 20 à 40 tonnes de crevettes par an, alors que la consommation locale est de l'ordre de 500 tonnes.
Tahitipresse : N'aviez-vous pas un projet d'écloserie identique à celui du ministère de la Mer ?
Enrique Braun-Ortega : Une écloserie était un élément intégré dans le projet que j'avais présenté il y a cinq ans. Certaines personnes du service de la Mer ont contré mon projet de Tautira. Ils ont sans doute pensé qu'en bloquant mon écloserie, ils m'obligeraient à acheter l'écloserie de Vairao. Le calcul est mal tombé, puisque j'ai totalement arrêté l'aquaculture en Polynésie française, que ce soit les poissons ou les crevettes.
Tahitipresse : Est-ce que la majorité des crevettes que l'on consomme à Tahiti proviennent de Nouvelle-Calédonie ?
Enrique Braun-Ortega : Non, les trois quarts des crevettes que Tahiti consomme sont importés de Thaïlande. Soit dit en passant, les crevettes crues, congelées ou fraîches, sont interdites d'importation en Nouvelle-Calédonie.
Tahitipresse : On vous accuse d'utiliser des antioxydants. Qu'en est-il ?
Enrique Braun-Ortega : Afin de rétablir la réalité des choses, notamment pour rectifier les propos erronés tenus à l'encontre de la crevette produite en Nouvelle-Calédonie, je tiens à préciser que le métabisulfite est un conservateur (antioxydant) classé en tant qu'additif alimentaire par la réglementation. Son utilisation est très répandue aussi dans la production œnologique entre autres. Dans le cas précis de la crevette, son utilisation permet d'éviter la mélanose (noircissement) de la carapace . La réglementation européenne fixe le taux à 150 ppm. Dans le cadre de notre production en Nouvelle-Calédonie, nous avons volontairement choisi le critère du Codex Alimentarius qui est plus sévère que celui de la réglementation européenne.
Tahitipresse : Que la crevette soit élevée à Tahiti ou en Nouvelle-Calédonie, le sulfite est-il indispensable ?
Enrique Braun-Ortega : L'utilisation de métabisulfite est incontournable et même pour les crevettes "bio" de Madagascar. Les producteurs ont eu une dérogation pour utiliser le métabisulfite dans le conditionnement de leurs crevettes exportées en Europe. Je défie donc les producteurs polynésiens de pouvoir s'en passer s'ils veulent conserver leur produit en chambre froide ou d'exporter éventuellement leur produit congelé. Sans métabisulfite les carapaces des crevettes noircissent et visuellement ce n'est pas appétissant même si elles sont parfaitement consommables.
Tahitipresse : Peut-on consommer une crevette crue de Nouvelle-Calédonie sans risque ?
Enrique Braun-Ortega : Consommer une crevette crue n'a aucun lien avec l'utilisation ou non de conservateur. On peut manger un produit cru lorsque celui-ci a été conservé dans de bonnes conditions d'hygiène en ayant limité toute prolifération bactériologique (respect de la chambre froide, conditions sanitaires parfaites...). La crevette produite en Nouvelle-Calédonie (L.stylirostris ou Pacific blue shrimp) est exempte de maladies réputées contagieuses ou d'autres pathologies.
Tahitipresse : Il a été dit que de jeter les carcasses de crevettes importées dans le lagon était néfaste à l'écosystème !
Enrique Braun-Ortega : Je ne vois pas comment elles peuvent contaminer des écosystèmes. Cette mise en garde alarmiste n'est pas fondée à l'encontre de la crevette de Nouvelle-Calédonie. Les antibiotiques sont autorisés uniquement en écloserie. Par conséquent, on ne retrouve aucune trace d'antibiotique dans la chair des crevettes produites. Tous les ans, il y a un plan de surveillance mis en place par la Direction des Affaires Vétérinaires, Alimentaires et Rurales sur les crevettes produites en Nouvelle-Calédonie et aucune trace d'antibiotique n'a été détectée. Les crevettes achetées sur nos fermes par des Polynésiens qui rentrent au pays font l'objet de déclaration aux douanes et sont accompagnées des documents appropriés délivrés par les autorités sanitaires. Pour conclure : une fois par an, un plan de contrôle a lieu pour vérifier qu'il n'y a pas de résidus de pesticides, d'antibiotiques, de sulfites, d'hydrocarbures et autres dans la chair de crevettes calédoniennes. Par ailleurs, deux fois par an, a lieu l'intervention du réseau épidémiovigilance Ifremer pour la recherche d'éventuelles maladies. Les crevettes que nous importons sur Tahiti ont toutes les garanties de qualité sur le plan bactériologique et sanitaire.
samedi 14 novembre 2009
Info comité
Pour tous ceux que l'avenir du Pays interresse encore, REJOINGNEZ NOUS...
Avec QBO on a encore un espoir de voir notre Polynésie se relever!
Projet de Budget : Oscar Temaru veut rétablir la "vérité"...! ATP
"Quand on a été à l'origine de la PSG -la Protection Sociale Généralisée, ndlr-, est-il raisonnable de mentir aux polynésiens en prétendant que la TIS vient en contraction du 'Quatre quarts' mis en place par le ministre de la solidarité ? La TIS vient soutenir quasi exclusivement le régime de solidarité, alors que les 'quatre quarts' ne concernent eux que le seul régime des salariés. Ne pas faire la différence c'est au mieux de l'incompétence et au pire une volonté manifeste de désinformer" ajoute t-il.
J'ai personnellement participé aux discussions de la PSG2 à l'invitation du ministre, et notre organisation professionnelle était signataire du premier protocole d'accord...!
J'affirme que le système des "quatre quarts" concernait bien la "Branche Maladie" des trois régimes de protection sociale (Régime Général des Salariés, Régime de Solidarité de la PF et le Régime des Non Salariés).
La déclaration d'Oscar est donc : soit un nouveau mensonge, soit qu'il n'a vraiment rien compris aux explications d'Armelle Merceron...!
Dans tous les cas, c'est vraiment très grave...!
QBO
vendredi 13 novembre 2009
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Qui êtes-vous ?

- Comité QBO de Moorea
- Tahiti, French Polynesia
- Enrique "Quito" Ariimate Braun-Ortega. Né à Papeete le 31 Octobre 1948, de nationalité française. Marié, deux enfants. Résidant à Papeete, Tahiti. Etudes primaire et secondaire à Tahiti puis en 1964, poursuite des études à Hawaii. Service millitaire dans l'U.S NAVY (4 ans), et en conformité avec les dispositions de la Défense nationale. Retour définitif au Fenua en Ocotbre 1974.