Avenir Politique avec Quito Braun-Ortega

Blog du Comité de soutien de Moorea à Quito Braun Ortega. Vous pouvez participer à la construction de ce courant nouveau, porteur d’espoir pour l’avenir de la Polynésie française. Amis de Polynésie, n’hésitez pas à nous rejoindre pour proposer des idées, commenter nos actions, laisser vos messages sur ce blog et rejoignez nous pour soutenir notre leader. A tiaturi ia na

jeudi 25 mars 2010

Quito Braun Ortega est inquiet non seulement sur le trou de la breanche maladie mais aussi et surtout semble-t-il sur le devenir des retraites :

Mais il y a encore plus grave… !
Il s’agirait du déficit ‘actuel et futur’ de la Branche Retraite ‘A’ et ‘B’ du Régime Général des Salariés…!

En effet, il y a une quinzaine d’années, une majorité d’administrateurs de la CPS soutenue par le gouvernement territorial de l’époque, a validé gratuitement, c'est-à-dire sans obligations de rachat de points de retraite ni de paiement de cotisations, une pension ‘pleine’ de retraite ‘tranche B’ pour quelques milliers de nouveaux retraités (notamment ceux qui ont pris leur retraite suite à l’arrêt des essais nucléaires)… !

En substance et au lieu de constituer des réserves financières pour l’avenir, les cotisations des salariés actuellement en activités servent à payer les retraites dorées (et gratuites…!) de ces heureux retraités (coût estimé, entre DEUX et QUATRE MILLIARDS de F CFP par an), et cela depuis une quinzaine d’années… !

Lorsque les salariés qui cotisent actuellement seront prêts à prendre eux-mêmes leurs retraites, qui paieraient alors les ‘cotisations’ pour le versement de leurs pensions de retraites… ?

Pour ma part et pour la sauvegarde des intérêts des salariés actuels, c’est la Branche Retraite du Régime Général des Salariés qu’il faudrait sauver en URGENCE, si ce n’est pas déjà trop tard… !

lundi 8 mars 2010

Les réactions ne se font pas attendre. Quito Braun Ortega manifeste sa désapprobation de même que d'autres lecteurs à la rubrique courrier

Je viens de prendre connaissance de la façon avec laquelle les hôteliers de Bora Bora auraient été traités par la délégation de notre gouvernement territorial… !

Voici des investisseurs et des responsables d’entreprises touristiques qui essaient de trouver des solutions pour maintenir leurs activités et sauver autant que possible les emplois du secteur, et qui devraient recevoir le soutien total des autorités du Territoire… !

Au lieu de cela, ces hôteliers se font « insulter » par un responsable politique territorial (peut-être que celui-ci aurait des intérêts dans le commerce de feuilles de pandanus… ?)… !

Si le ministre de la culture (l’acculture ?) a effectivement tenu des propos xénophobes, le président Tong Sang devrait le remercier sur le champ… !

De plus, je suggérerai aux hôteliers présents à cette réunion de porter plainte pour ces propos (comme certains l’avaient fait il y a quelques mois à l’encontre de deux syndicalistes pour des faits similaires…) contre le ministre concerné, et contre toute la délégation gouvernementale pour complicité… (Quito)!




Une petite remarque au passage à Gaston Tong Sang qui aurait du être plus délicat lorsqu'il a précisé à son retour de Los Angeles qu'aucun américain n'était venu investir en Polynésie depuis I5 ans. C'est oublier un peu vite Richard Bailey qui a racheté le Paul Gaguin afin de le maintenir dans nos eaux et qui s'est lancé dans une vaste opération de construction et de rénovation d'hôtels à Tahiti et dans les îles pour faire vivre un mythe qui s'effrite à grande vitesse notamment dans la classe fortunée américaine. Si son coeur bat à Tahiti, que son argent est investi en Polynésie, son cerveau, heureusement, reste celui d'un business man américain .

lundi 1 mars 2010

Quant Quito Braun Ortega revient sur son passé d'armateur...et les avaries politiques !

Lorsque le groupe familial que je dirigeais alors, et que je dirige toujours aujourd’hui depuis 35 années, avait décidé de se diversifier dans de nouveaux secteurs d’activités économiques, nous avions aussi vers 1976 repris puis développé une activité d’assurances IARD et VIE (agences générales UAP), et moi-même en tant qu’agent spécial d’UAP-IARD et aussi agent spécial d’UAP-VIE…

En 1978, la Compagnie Maritime de Moorea dont j’étais le PDG, avait fait appel aux services de la SOFRANA, dont Monsieur Bill Ravel était le PDG, pour notamment convoyer un navire car-ferry du Japon vers Tahiti…
Ce navire, le MOOREA FERRY, fut mis en service sur la ligne Papeete-Moorea (le premier car-ferry de la PF), avec le soutient de la majorité politique de l’époque dirigée par Messieurs Francis Sanford, vice-président du gouvernement, et John Teariki, maire de Moorea et président de l’Assemblée Territoriale (ou peut-être Monsieur Frantz Vanizette ?)…
A l’époque le député Gaston Flosse s’y était farouchement opposé à cette nouvelle desserte maritime…

En 1979, la Compagnie Tahitienne Maritime dont j’étais aussi le PDG, affréta un navire de la SOFRANA, le BOUNTY I, lequel inaugura une liaison maritime internationale entre la Nouvelle-Zélande et la Polynésie française (Monsieur Maco Tevane, conseiller de gouvernement et représentant le VP Francis Sanford, assista au lancement du premier voyage au départ d’Auckland)…
La SOFRANA, dont Monsieur Bill Ravel était le PDG, était notre agent général exclusif à Auckland, NZ…
Par son excellent travail d’Agent Général, la Sofrana nous a permis de devenir en 1984 avec le BOUNTY III, la première compagnie maritime desservant le Port de Papeete avec plus de 25% des tonnages débarqués (hors sites militaires du CEP…).
De surcroît, l’équipage du navire était alors composé entièrement de polynésiens, formés avec l’aide de la CGM (devenue depuis CMA-CGM)…

En 1984, la Compagnie Maritime des Iles Sous Le Vent, a mis en service le car-ferry RAROMATAI FERRY, d’une capacité de 550 passagers et une cinquantaine de voiture, et d’une longueur d’environ 75 mètres (?)…
Dans ce projet, la Sofrana nous a également assistés sur le plan technique et logistique…

Lorsque Monsieur Gaston Flosse arriva aux affaires du Territoire au début des années 1984 (?), je devins rapidement l’un de ses opposants politiques…

Très rapidement il favorisa ouvertement nos concurrents d’alors, notamment Monsieur Valère Leprado avec ses car-ferries « Tamarii Moorea », ce qui provoqua assez vite l’arrêt de notre car-ferry MOOREA FERRY II, et sa vente à des armateurs italiens…

Le navire BOUNTY III ayant développé notamment le transport du ciment néo-zélandais au départ de la NZ, Monsieur Flosse décida de lancer un appel d’offre territorial pour la fourniture de ciment (à l’image des appels d’offres des PPN comme le sucre, le riz, la farine, etc.)…
Pour réaliser cette opération, Monsieur Flosse fit alors appel à Monsieur Bill Ravel assisté de Monsieur Bernard Baudry, et en favorisant ouvertement l’introduction du ciment coréen…
Même si par la suite le Tribunal Administratif de Papeete annula la procédure d’appel d’offre du ciment, cela porta un coup fatal à la Compagnie Tahitienne Maritime…

Enfin, le ministre de l’équipement du gouvernement Flosse de l’époque, Monsieur Gaston Tong Sang, était chargé d’établir le cahier des charges pour l’exploitation du car-ferry RAROMATAI FERRY…
Pour protéger les autres armateurs opérant sur la desserte des ISLV, il a été interdit à la CMISLV, dont j’étais le gérant, de transporter des marchandises ou des hydrocarbures…
Au bout d’un certain temps, notre compagnie n’arrivant pas à équilibrer ses comptes sans les recettes qui auraient pu provenir du transport du fret, nous avions alors décidé de vendre le car-ferry à Monsieur Jules MAI (un polynésien de NC…), qui obtint alors du gouvernement d’Alexandre Léontieff l’autorisation de transporter des marchandises et des hydrocarbures sur la ligne des ISLV…

Si mon ami Bill a effectivement joué un rôle déterminant dans l’arrêt de la Compagnie Tahitienne Maritime qui exploitait les navires « BOUNTY » entre la Nouvelle-Zélande et la Polynésie française (ciment coréen, et par « affinité politique » avec Monsieur Flosse à l’époque…), il ne joua aucun rôle direct ou détourné dans l’arrêt de la Compagnie Maritime de Moorea, et/ou dans la vente du car-ferry RAROMATAI FERRY… !!!

Enrique « Quito » Braun-Ortega

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Tahiti, French Polynesia
Enrique "Quito" Ariimate Braun-Ortega. Né à Papeete le 31 Octobre 1948, de nationalité française. Marié, deux enfants. Résidant à Papeete, Tahiti. Etudes primaire et secondaire à Tahiti puis en 1964, poursuite des études à Hawaii. Service millitaire dans l'U.S NAVY (4 ans), et en conformité avec les dispositions de la Défense nationale. Retour définitif au Fenua en Ocotbre 1974.